Religieuse de Marie-Auxiliatrice elle a mis toute sa ferveur apostolique à développer l’Oeuvre des Poitrinaires appelée par la suite « Association de Villepinte ».


Dès l’origine de l’Oeuvre elle fut chargée de tout ce qui relevait de l’administration : admission, rencontres avec les Bienfaiteurs , nombreux et très généreux à cette époque.

En 1881, elle fut Supérieure des Sœurs à Villepinte et Directrice de « l’Asile Ste Marie », premier nom du Sana de Villepinte qui voyait le jour au Château Rouge. Les locaux de Livry étaient devenus très vite trop petits, face aux ravages faits par la tuberculose, cette maladie que l’on ne savait pas encore soigner. M_Elsabeth_de_Luppe_chateau_Rouge.png
Les qualités humaines de Mère Marie Elisabeth,son sens de l’organisation et son esprit religieux furent remarqués des Malades et des médecins. Avec elle, les Religieuses ne se contentaient pas seulement de soigner, de distraire les petites malades, mais elles les éduquaient aussi avec douceur et tendresse et éclairaient leur foi.
m_Elisabeth_villepinte_lecture.jpgDevenue supérieure générale de la Congrégation en 1890, elle s’employa à favoriser le développement de l’œuvre de Villepinte. Toujours tournée vers les plus pauvres, attentive aux besoins du temps, confiante en la Providence de Dieu qui aide toujours celui qui veut faire Sa volonté, Mère M. Elisabeth, dialoguait avec grande humilité avec les Médecins. Elle cherchait à tout faire pour améliorer les conditions d’hébergement et tout ce qui pouvait faciliter le suivi des traitements pour leur réussite.

C’est alors qu’elle fit construire de nouveaux bâtiments, au sana de Villepinte, pour agrandir la capacité d’accueil, un Jardin d’hiver planté d’arbresm_melisabeth_jardin_d_hiver_2_-.jpg
et d’arbustes aux essences de pins , d’eucalyptus , une nouvelle chapelle, un laboratoire et des cures d’air ouvertes sur le parc…

Dès 1893, un don de la famille Minoret-Nolleval, permit d’ouvrir à Champrosay dans la commune de Draveil, au sud de Paris un Préventorium. Puis, une opportunité se présenta à Hyères dans le midi de la France pour ouvrir un sana qui bénéficierait de l’air marin et du soleil.

Ainsi l’Oeuvre de Villepinte se développait et ne cessa de s’agrandir au fil des années: ouvrant de nouveaux établissements, en transformant d’autres selon les besoins sanitaires du moment…

Le dévouement de Mère Marie Elisabeth de Luppé, n’eut pas de cesse, jusqu’à sa mort le 7 avril 1903. Toute sa vie, elle s’est oubliée pour les autres malgré une santé très fragile; et elle a entraîné ses Sœurs à vivre dans cet esprit et dans une confiance totale en Dieu.

Oubliez-vous. Mettez-vous de côté.
Que nous serions heureuses si nous étions
vraiment humbles!

Marie Elisabeth de Luppé

Sœur Marie Clarisse

Pour en savoir plus sur la personne de M Elisabeth de Luppé voir : Mère M Elisabeth de Luppé